Il est difficile de passer à autre chose, quand on ressent le poids lourd d’une relation. Même si nous ne sommes plus en lien, même si la personne n’est plus là, ou est décédée.

C’est comme si au quotidien, nous avions cette ombre qui assombrie notre quotidien, nos choix et nous empêchent d’être nous même, ou de nous épanouir.

Tu sens ce poids invisible qui ne te quitte pas, comme si des ombres du passé te poursuivaient encore aujourd’hui ?

Des mots, des gestes, des regards reçus hier… qui continuent à résonner douloureusement, même des années plus tard.

Le plus difficile, c’est qu’ils viennent souvent de personnes censées nous protéger ou nous aimer. Et pourtant, ils laissent des cicatrices invisibles, mais profondes.

Crois-moi, je sais ce que c’est.

C’est pour cela que je te propose un rituel simple mais puissant : la lettre de libération.

Pour t’aider, j’ai créé un protocole guidé gratuit que je réserve habituellement à mes clients en accompagnement.



Pourquoi le passé continue-t-il de peser ?

Certains mots, certaines situations marquent au fer rouge.
Même si le temps a passé, même si la personne a aussi montré de la tendresse ou de l’amour, il reste en nous une trace émotionnelle.

• Ces blessures invisibles créent parfois :
  un sentiment d’insécurité,
• Des schémas répétitifs,
• Une peur du jugement,
• Une difficulté à être soi-même.
  
  
  ❌Ce n’est pas « de ta faute ».
  ❌Tu n’as pas « mérité » ce qui s’est passé.

Le but n’est pas d’excuser ou d’oublier, mais de trouver une paix intérieure pour reprendre ton pouvoir.

D’ailleurs en les rédigeant, tu vas sentir une libération.

La lettre de libération – ton acte symbolique pour trouver enfin la paix

Et si tu pouvais avoir les bénéfices d’une discussion libératrice… sans avoir à l’affronter réellement ?
C’est exactement ce que permet la lettre de libération : Voici la méthode précise expliquée dans cette vidéo

– Tu prends une feuille, un stylo, et tu écris tout ce que tu as sur le cœur : rancunes, regrets, non-dits, mais aussi ce que la personne t’a apporté.

Le but n’est pas que, de partager que ce que l’on ressent contre la personne, mais aussi d’explorer ce que l’on ressent de façon juste pour soi, avec ce que l’on a aimé vivre avec elle.

Tu peux l’écrire à tes parents biologiques, adoptifs, adultes qui t’ont élevés, fratrie avec qui tu as grandi, ex, ancien patron, ami-e avec qui tu as vécu un conflit… Toute personne qui déclenche en toi une souffrance ou un inconfort, quand tu penses à votre relation.

C’est l’occasion d’arrêter de vivre cette histoire et cette relation qu’à travers les codes et les conditionnements du mental « il aurait dû », « ça ne se fait pas », « j’attendais que… » et de prendre conscience de ce qu’il se joue pour toi, par rapport à cette relation, et la ou les situations précises.

Parce que malgrè tout, dans une relation avec un proche, ou quelqu’un qui l’a été, on a aussi vécu de bons moments, appris, expérimenté, ressenti des sensations agréables.

Et l’occulter, c’est tromper et trahir la partie de toi qui a aimé ces moments.

C’est un moyen d’accueillir honnêtement et de respecter ce que tu ressens. Et de permettre à ces parties de toi blessées, de s’exprimer, sans avoir peur du jugement, ou de l’influence de quelqu’un d’autre.

– Tu écris sans te censurer, sans chercher à pleurer absolument, à souffrir, ou à te juger.

Tu n’as pas à t’appliquer, à réfléchir, à « faire bien » ou à prendre des gants par peur de ce que vont penser les autres, puisque personne d’autre ne lira cette lettre.

( Tu termines par un geste symbolique (brûler la lettre, l’enterrer, la déposer dans un lieu symbolique, ou même l’envoyer à une adresse imaginaire).

Cette lettre n’est pas un défouloir.

Elle est guidée par deux ingrédients essentiels : l’amour et la compassion.

Pour toi d’abord. Et, si tu en es capable, aussi pour l’autre.

Pourquoi ça marche ?

Notre cerveau dramatise pour donner du sens et nous protéger.

Il ne cherche pas ton bonheur, que tu sois heureuse et épanouie.

Il te maintient en vie, en faisant tout pour que tu ne souffres pas.

Même si ça implique de te méfier de tout et de tout le monde, et de te préserver de tout ce qui est inconnu.

Pour continuer à vivre tes relations de la même façon, même si c’est toxique et anxiogène pour toi.

Il a ses habitudes, ça le rassure.

Il connait les liens entre la cause et la conséquence et il ne veut pas prendre le risque de changer.

Quand tu mets des mots sur tes émotions, ou tes ressentis, tu leur donnes une place, tu sens où ça crée des résistances dans ton corps, ou de la libération.

Elles ne sont plus des fantômes qui hurlent dans le vide, elles sont reconnues, vues, entendues.

Et c’est ça qui te permet de ne pas répéter les mêmes réactions, et de pouvoir changer ta paire de lunettes sur les situations.

Comme un enfant qui arrête de crier quand enfin tu l’écoutes, ton émotion apaisée peut se transformer en force.

Et le plus incroyable : ton cerveau ne distingue pas toujours le réel de l’imaginaire. 

Des recherches en neurosciences montrent que notre cerveau active les mêmes circuits quand on imagine une scène ou quand on la vit.

De ce point de vue, un acte symbolique que nous vivons consciemment (écrire, poser, brûler une lettre…) est traité par votre cerveau comme “quelque chose de réel”, et peut donc avoir un impact sur notre régulation et paix intérieures.

👉En écrivant cette lettre, c’est comme si tu avais eu une véritable conversation avec la personne concernée, même si elle est absente… ou décédée. Donc tu bénéficies de tous les effets (et la chimie hormonale que va secréter ton corps en se libérant de ce poids).

Mon histoire avec la lettre de libération :

Quand j’ai écrit mes premières lettres, j’ai compris que je voyais encore mes parents à travers les yeux de la petite fille que j’étais.

Comme tout enfant, j’avais des frustrations, des manques, des incompréhensions, des attentes… sans réaliser qu’eux portaient aussi des blessures, des insécurités, des croyances en tant qu’hommes, femmes, adultes, mais aussi enfants de leurs propres parents.

Et écrire ces lettres, prendre ce temps a été une véritable prise de conscience, comme si tout se remettait « à sa place ».

Je vivais comme une mue, ma façon de les percevoir, n’était plus que celle de la petite fille, mais devenait celle de l’adulte, avec son niveau de conscience adulte que j’étais devenue.

Les voir comme des êtres humains vulnérables – et non plus comme des figures idéalisées – a été une libération immense.

C’était une ouverture à la compassion, compassion vis à vis d’eux et de moi.

Car ce n’était plus moi le problème, ou eux.

Mais la relation à ce lien, à notre histoire et à ce que je me racontais à propos de ce que nous avions ou non vécu ensemble.

Les bienfaits d’une lettre de libération :

• Te sentir plus léger(ère) et en paix avec toi-même
• Retrouver des relations plus saines et apaisées
• Oser être toi-même sans peur du jugement
• Transformer ton regard sur ton histoire

La cicatrice reste, comme toute blessure physique. Mais elle ne sera plus une prison.

Note importante : cette expérience risque de faire remonter des sensations, il est possible que tu revives en rêve, ou dans des situations plus tard des choses en lien avec cette personne ou ce que tu as vécu. C’est normal, accompagne tout ce que ça réveille, et si c’est trop violent, fais toi accompagner ou contacte moi.

Si tu vis des relations difficiles avec tes proches, ou que tu as des difficultés à t’apaiser suite à des conflits ou des conversations douloureuses, et que cela impacte ton bien être, ta capacité à prendre ta place, tes nouvelles relations, contacte moi. Pour prendre RDV pour une séance d’accompagnement.

Tu peux aussi t’inscrire à l’un des ateliers en groupe et en présentiel que je propose dans le Vaucluse.

Si tu choisis de faire cet acte de libération, écris moi en commentaire comment tu t’es sentie après.

Avec amour et compassion,
Julie Michaux